J'aime l'odeur de l'encre, le chuchotement de la plume sur le papier, la profondeur, l'intensité du noir, la maladresse du trait qui accroche la matière, la dentelle blanche et noire, noire et blanche...

Je creuse, je sculpte, je brode des arabesques infinies, des délires intérieurs...

Je me balade sur la feuille, librement, curieuse de savoir, de voir le résultat, la finalité de ma pensée, image d'une détresse inexplicable juste arabesquisable...